Henri Conscience naît le 3 décembre 1812 à Anvers.
De 1828 à 1830, il exerce les fonctions d’instituteur auxiliaire dans une école d’Anvers. En septembre 1830, il se porte volontaire dans l’armée révolutionnaire belge, participe à la bataille de Leuven (Louvain), où il sera blessé. Il restera cinq ans à l’armée. Il écrit par ailleurs des vers en français et entretient des contacts avec des écrivains flamands réputés, tels que Jan Alfried De Laet, Prudens van Duyse et Theodore van Rijswijck.
Son premier roman, In ’t Wonderjaer (intitulé Vengeance et Pardon pour la présente édition), est alors en gestation et paraîtra en 1837.
À la suite d’une audience que lui accorde Léopold Ier, premier roi des Belges, il reçoit des subsides et conçoit De Leeuw van Vlaanderen (Le Lion de Flandre), qui paraît l’année suivante. Dès 1845, il essaie de jouer un rôle politique et devient une personne controversée. Le 10 septembre 1869, il est nommé conservateur du musée Wiertz à Ixelles : une sinécure destinée à le préserver, dans ses vieux jours, de la pauvreté, voire de la misère.
En 1881, il est proclamé docteur honoris causa de l’université de Louvain.
Il décède le 10 décembre 1883 à Ixelles. Sa tombe porte la fameuse inscription, imaginée par le sculpteur Frans Joris ; « Hij leerde zijn volk lezen » (Il a appris à lire à son peuple).