Maurice c’est un ours voltigeur, amoureux d’Olga, la girafe trapéziste.
Même si la famille dans laquelle il est tombé est plutôt chouette, Maurice porte en lui le désir fou de vivre une autre vie. Épris de liberté il tient néanmoins à un certain confort et si c’est un peu luxueux, il ne crache pas dessus.
Charmeur impénitent, roublard à ses heures, Maurice n’est pas spécialement beau mais il a un charme dingue et un physique rassurant.
Maurice c’est un mélange d’audace et d’impertinence, un grand coeur un peu égoïste, une canaille magnifique, un opportuniste fidèle, un idéaliste pragmatique doté d’un sens des réalités tout relatif.
Maurice c’est Babar qui aurait trop écouté les Sex Pistols.
Renaud Boucquey est né en 1973. Son premier roman, Rien sur Nietzsche, est sorti en 2023. Il gagne sa vie en cherchant des lieux de tournage de films, ou en les organisant. Il a collaboré avec Spielberg et Carax mais regrette de n’avoir pas connu Max Pecas. Il aime rouler vite en décapotable, les pieds nus quand vient l’été, le champagne et l’eau fraîche, il aime aller se coucher quand le soleil se lève ou se réveiller bien avant. S’il n’aimait pas le tweed et le velours, les écharpes en soie et les casquettes de chasse on pourrait dire que c’est un punk.
En savoir plusChris Damaskis -illustrateur- vit le monde en plein choc pétrolier. Il entreprit des études de traduction qui faillirent être brillantes et qui l’eussent condamné à une calvitie précoce s’il
n’avait plutôt choisi d’enseigner le français en divers lieux du globe. Se découvrant une vocation tardive pour le dessin, il s’y consacre depuis bientôt une décennie. Il est l’auteur de quelques carnets de voyage, d’une bédé -Le Champ des Possibles- et, désormais, il donne chair à Maurice, une espèce d’ours qui finira d’asseoir sa notoriété et d’assurer sa fortune.
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).