« Les archives du chanoine et mathématicien Georges Lemaître, conservées sur le site de l'Université catholique de Louvain, recèlent de nombreux trésors en matière de recherche scientifique. Mais se trouvent dans ce corpus deux ou trois pièces rares, dont le contenu étonne. Ainsi peut-on classer au rang des curiosités les notes manuscrites au sujet de la paternité des œuvres de Molière, derrière lequel le cosmologiste voulait voir rien moins que Louis XIV. Certains pratiquent les mots croisés, d'autres jouent aux cartes, d'autres encore se font numismates ou philatélistes. Georges Lemaître, lui, cosmologiste et artisan de la théorie de l'atome primitif, plus communément appelée « Big Bang », a un passe-temps pour le moins original. Après avoir découvert que certains mettent en cause la paternité des œuvres de Molière, il se divertit des mathématiques en se plongeant dans Tartuffe et Le Misanthrope. Son but ? Prouver que Jean-Baptiste Poquelin avait un mystérieux et puissant collaborateur. L'édition des textes est précédée d'une étude croisée établie par Dominique Lambert et Jean-François Viot. Dominique Lambert est membre de l'Académie royale de Belgique, philosophe et physicien, spécialiste et biographe de Georges Lemaître. Jean-François Viot est romaniste, dramaturge, artiste de théâtre et auteur d'une pièce sur Georges Lemaître. »
Georges Lemaître (1894-1966) est un chanoine catholique belge, astronome et physicien, professeur à l’UCL (Université catholique de Louvain). Sa « théorie de l’atome primitif », visant à expliquer l'origine de l'univers, constitue le fondement de la théorie du Big Bang.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).