Avec « un garçon qui aurait dû naître fille », une jeune femme à « la mine de garçon impertinent » et une entremetteuse « si peu femme dans ses allures », La Curée, deuxième roman du cycle des Rougon-Macquart, offre un échantillonnage probant d’une pathologie subversive : l’ambiguïté sexuelle.
En portraitiste lucide de son temps, Émile Zola désire inclure, dans ses œuvres, tous les aspects de la vie. À ce titre, la question de la construction du « genre », à l’heure où le terme n’existe pas encore, est omniprésente dans l’œuvre du romancier. Entre réalité et fiction, ces figures, autrefois divinisées et aujourd’hui réinvesties par les critiques post-modernes et queer, déstabilisent l’ordre établi et cristallisent les tensions d’une société en crise.
Au croisement de plusieurs disciplines parmi lesquelles, la littérature, la sociologie et l’histoire figurent au premier plan, cet ouvrage a pour objectif d’entendre la manière dont des identités sexuées troubles se construisent dans un texte romanesque, tout autant que d’éclaircir les implications politiques, éthiques, médicales et littéraires d’une telle représentation.
L’analyse précise et juste d’une œuvre ancrée dans le XIXe siècle qui fait écho aujourd’hui.
Shauna Heck est née à Etterbeek. Elle est agrégée en langues et lettres françaises et romanes. Ses centres d’intérêt académiques relèvent de l’histoire littéraire étudiée au prisme des représentations genrées, et ce, dans une perceptive interdisciplinaire. Elle entame une thèse de doctorat qui se concentre sur l’écriture de l’ambiguïté sexuelle dans le roman français du Second Empire à la Belle Époque.
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Shauna Heck est née à Etterbeek. Elle est agrégée en langues et lettres françaises et romanes. Ses centres d’intérêt académiques relèvent de l’histoire littéraire étudiée au prisme des représentations genrées, et ce, dans une perceptive interdisciplinaire. Elle entame une thèse de doctorat qui se concentre sur l’écriture de l’ambiguïté sexuelle dans le roman français du Second Empire à la Belle Époque.
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Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.