Le grand retentissement d'un livre peut ressusciter quelquefois des personnalités et des phénomènes menacés par l'oubli.
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« Le grand retentissement d'un livre peut ressusciter quelquefois des personnalités et des phénomènes menacés par l'oubli. C'est l'effet que produisit, pour Joris-Karl Huysmans, sa présence prégnante dans le dernier roman de Michel Houellebecq. Le succès immédiatement international de Soumission a eu pour effet collatéral un regain d'intérêt inattendu pour l'auteur d'À rebours, écrivain fin-de-siècle auquel le protagoniste du livre-événement qui restera associé à l'attentat contre Charlie Hebdo accorde tous ses soins, et dont le cheminement spirituel s'inspire. Le moment était venu, a-t-il semblé à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, d'exhumer l'essai que l'un de ses membres, Gustave Vanwelkenhuyzen, il y a 80 ans de cela, consacra aux relations étroites que Huysmans entretint avec la Belgique. Belgique qui, au demeurant, est très présente aussi dans Soumission, dont le personnage central tour à tour se désole et se réjouit de la fermeture, suivie heureusement de la réouverture, de l'hôtel Métropole, place de Brouckère à Bruxelles… »
Gustave Vanwelkenhuyzen (1900-1976), fils de Pierre Eugène Vanwelkenhuyzen, instituteur, et de Catherine Straub, est un écrivain belge de langue française. Il épousa à Saint-Gilles le 17 décembre 1924 Claire Callewaert. Ils eurent pour fils Pierre Vanwelkenhuyzen, chef du service d'Urologie à l'Hôpital de Schaerbeek, et André Vanwelkenhuyzen, Conseiller d'Etat. Gustave Vanwelkenhuyzen, docteur en philosophie et lettres en 1924, fut élu en 1948 comme membre philologue de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, où il succéda à Maurice Wilmotte. Il était également professeur et inspecteur de l'enseignement moyen et l'un des fondateurs du Musée de la littérature. Il fut biographe et critique littéraire et signa de nombreuses études consacrées à ses écrivains favoris.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
La Renaissance : On pourrait parler de « théâtre policier », à suspens, mais avec des caractères torturés qui se posent pas mal de questions sur notre société.
Providence : Andrea trace sa souffrance sur le fil d’une voie ferrée, comme un rail de traveling… Depuis que ses parents ont déserté la maison familiale et que sa sœur l’a abandonnée pour suivre un homme, Andrea, livrée à elle-même, vit en cachette dans sa propriété condamnée. Un matin, alors qu’elle s’amuse à jouer la funambule sur son rail (une poupée de chiffon à la main), elle rencontre Sam, un garçon qui ressent, parfois, des choses…