« Si j'étais prince ou tyran, je peuplerais sans aucun doute mes palais de poëtes, de musicants, de ballerins ; je réveillerais les mimes, je réhabiliterais les bouffons ; mais surtout, j'érigerais des statues, dans les salles et les jardins, sur les façades et sur les toits, et là même où nul n'en supporterait ; de sorte qu'on m'attribuerait une noble et dispendieuse folie. Un des écrivains les plus remarquable de la littérature belge d'expression française nous offre, par ce document étonnant, un périple à travers Bruxelles et ses statues. De la Vénus à la coquille aux Trois Pucelles, en passant par Petit Julien, La Vierge noire ou Les Hermès, Ghelderode nous fait non seulement découvrir un aspect de la ville trop méconnu du grand public, mais nous fait surtout réfléchir au sens et à la valeur de l'art, de l'histoire, du patrimoine. »
Michel de Ghelderode (1898-1962), conteur et, surtout, dramaturge fécond, est l’inventeur d’un théâtre expressionniste de langue française. La force et la cohérence des mythes modernes qu’il met en scène lui valent d’être l’écrivain belge du XXe siècle le plus joué en Europe.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.