Ce livre décrit, dans l’ordre chronologique (vingt mois de guerre, de l’automne 1943 à l’été 1945), les étapes de la Résistance civile, les Maquis et la Résistance militaire, la Libération, l’Offensive des Ardennes, la dernière offensive en Alsace, la victoire alliée, puis l’immédiat après-guerre.
Les témoins interrogés ont permis de mettre en scène des lieux, des événements et des personnages authentiques, dans un récit dont le fil conducteur repose sur les émotions et l’évolution de quelques personnages réels, mais transposés pour les ajuster au récit. Le lecteur partage leurs sentiments et les réflexions suscitées par les événements historiques qu’ils vivent de près. Leur origine donne accès à une vision extérieure, différente, une implication progressive dans la vie locale de l’époque reconstituée.
Il s’agit ici d’une manière de montrer le vécu des citoyens ordinaires, en dehors de la fascination pour l’épopée militaire et ses héros et, en filigrane, un rapprochement avec l’actualité, ses guerres, ses problèmes de société, et ce qui menace nos libertés, nos démocraties. Ce livre édifiant et passionnant est essentiel à tout devoir de mémoire.
Janine Decant, ancienne professeure de français et d’histoire, a choisi de s’installer à la campagne pour mener à bien ses projets d’écriture. Elle a été active dans le milieu associatif, notamment celui d’une ONG de projets internationaux, et s’investit dans la défense du patrimoine local, notamment à la villa gallo-romaine de Malagne à Rochefort.
Elle participe activement à des travaux collectifs d’écriture dans le cadre de La Table d’Ecriture de Marche, des bibliothèques et groupes historiques de toute la région. Elle prend part au groupe Brin de Jasette (transgénérationnel) initié par le Centre Culturel de Rochefort, pour transmettre aux générations futures les valeurs humaines à préserver.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.