Alors qu’il vient d’abdiquer pour la deuxième fois en un peu plus d’un an, Napoléon Bonaparte est en chemin vers son dernier exil. En quittant Paris, c’est à Malmaison, son ancienne demeure, qu’il décide de faire une halte. Cela n’a rien de fortuit. Sa première épouse, Joséphine, y est morte l’année précédente. Le destin de l’Aigle, directement ou non, a basculé après ce divorce prononcé à la fin de l’année 1809. Ce n’est peut-être pas un hasard. L’histoire de ce couple est tout aussi tragique que flamboyante. Joséphine, c’est l’impératrice du cœur, le chantre de l’opiniâtreté.
Après tout, ne se sont-ils pas toujours aimés, mais jamais au même moment ?
Nous sommes le 28 juin 1815, il est 21 h 30 dans les jardins de la Malmaison et c’est l’Heure H, de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).