Anna Delvey, voilà un nom qui rime autant avec culot qu’avec extravagance. Imaginez qu’une jeune femme partie de rien ou presque se fasse passer pour une riche héritière allemande en arrivant au cœur du monde, je veux dire New York. Bien, imaginez maintenant qu’elle parvient à escroquer à tout va les personnes qu’elle côtoie, engrangeant des sommes à vous donner le tournis. Voilà qui est digne d’un bon scénario hollywoodien. Pourtant, cette histoire est bien réelle et n’a rien d’un thriller tout droit sorti de l’esprit de Martin Scorcèse ou de Quentin Tarantino. Pour le comprendre, plongeons ensemble dans les plus hautes sphères de la Big Apple, et vivons, avec Anna Delvey, un rêve américain des plus particuliers.
Nous sommes le 24 septembre 2013, il est 20 h 00, et c’est l’Heure H, de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).