Au cœur d’un hiver particulièrement tenace et froid, la police du Surrey est avertie d’une disparition assez particulière. La femme que l’on recherche n’est pas comme les autres. Il s’agit d’Agatha Christie. La reine du polar. Il s’agit d’un épisode particulièrement cocasse de la vie de la romancière digne de ses meilleures intrigues policières. Elle va pourtant finir par réapparaître au bout de quelques jours alors que tout le pays, des autorités aux médias, s’était saisi de l’affaire. Il faut dire que son retour est aussi mystérieux que sa disparition. Indubitablement, cette fantasmagorique histoire fait partie de sa légende… Alors ce black-out de la créatrice d’Hercule Poirot, coup monté ou véritable amnésie traumatique ? La réponse n’est pas si évidente.
Nous sommes le 4 décembre 1926, le Surrey se réveille de sa torpeur nocturne dans le fracas. Il est 7h50, et c’est l’Heure H de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).