Le magasin L’Innovation à Bruxelles est la figure de proue d’un phénomène grandissant dès la fin des années cinquante : la mode des grands magasins. Des étages et des étages de marques diverses et variées, un restaurant accueillant clientèle et personnel, des étalages à n’en plus finir… Et une innommable tragédie. Un après-midi de 1967, l’INNO flambe, piégeant au cœur du brasier des dizaines de personnes. Mais au-delà de cet incendie meurtrier, une question demeure : qui est coupable d’une telle catastrophe ? Des normes de sécurité insuffisantes, un acte criminel ou bien tout simplement, la faute à pas de chance ? Plongez avec moi au cœur du brasier… Vous n’en ressortirez pas indemne.
Nous sommes le 22 mai 1967, il est 13 h 45, et c’est l’Heure H, de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).