Si vous vous penchez sur le parcours judiciaire de Nestor Pirotte, le déroulé des événements prêterait presque à sourire. Si seulement il n’avait pas été l’un des tueurs les plus impitoyables de Belgique… Mais le criminel, assurément malade et incapable de contenir ses pulsions, n’est peut-être pas le seul responsable de cette sordide destinée sanglante. Comment expliquer que le gaillard ait été remis en liberté à plusieurs reprises alors que, systématiquement, à chaque fois qu’il sortait de prison, il tuait à nouveau ? Cette histoire, insensée autant que tragique, nous emmène dans les profondeurs les plus sombres de l’esprit humain, où vanité et manque d’humanité peuvent conduire aux pires extrémités. Si vous ne connaissez pas encore Nestor Pirotte, vous risquez certainement d’être surpris… Pour lui, tout commence lors d’une nuit bien différente des autres…
Nous sommes le 20 avril 1954, le jeune homme qui se dissimule dans l’obscurité est animé des pires intentions. Il est 23 heures, et c’est l’Heure H de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).