La mer d’Écosse est capricieuse. Elle inspire de nombreuses légendes et récits que les marins osent à peine se raconter dans la cale de leurs navires. Construit tout en haut d’un pic rocheux érodé par le sel, un phare, immense et lugubre, se dresse contre les éléments.
Une équipe de gardiens, depuis peu, s’y relaient pour guider les bateaux dans cette zone difficile. Mais cela, c’était avant que tout s’éteigne, silencieusement. Une nuit, un navire se plaint de ne pas bénéficier de la divine lumière de la sentinelle. C’est alors que les choses s’accélèrent. Le gardien de secours prend la tête d’une expédition chargée de découvrir ce qui a pu se passer, tout là-haut… Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les hypothèses échafaudées par ces hommes vont se fracasser sur la barrière séparant la réalité… de l’imagination.
Nous sommes le lendemain de Noël en 1900, les vagues balaient les rochers de l’île dont le phare est le souverain. Il est 11 heures, et c’est l’Heure H de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).