George Patton. Jamais l’US Army n’avait connu pareil soldat dans ses rangs. Une volonté de fer, un sens de l’honneur bien particulier. Et un Colt à la ceinture, surtout, à l’époque où les fusils-mitrailleurs ont depuis longtemps relégué ces armes du passé aux oubliettes. Mais Patton est bien plus qu’un général : c’est un symbole, comme seuls les conflits les plus terribles peuvent faire naître.
Des plages normandes aux Ardennes, les bottes fichées sur les carlingues des chars lancés à pleine vitesse, Patton ne s’arrête pas, jamais. Une seule chose compte : la victoire. Pour cela, et pour la primeur de celle-ci, notre homme est prêt à tout. Sans aucune mesure.
Nous sommes le 26 janvier 1944, ce matin d’hiver à Londres, Patton va devoir répondre de ses actes. Il est 8 heures, et c’est l’Heure H, de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).