La disparition de Philippe de Dieuleveult est depuis 1985 la source de nombreuses interrogations. Ses compagnons d'infortune et lui semblent s'être volatilisés lors d'une descente du fleuve Zaïre. Il est toujours aujourd'hui totalement impossible d'expliquer les causes de ce drame. Du moins, les versions divergent… Si les autorités locales affirment avec force et détermination que la mort de la bande d'aventuriers est due au naufrage de leurs embarcations, d'autres voix discordantes s'élèvent. Et n'hésitent pas à parler ouvertement de bavure. Le journaliste aurait-il pu être exécuté? La question, du moins, mérite d'être soulevée, d'autant que les langues tendent aujourd'hui à se délier. et à livrer quelques secret-défense. La famille du journaliste, elle, est toujours en quête de réponses. Pour tenter de comprendre, il nous faut plonger en eaux profondes. À nos risques et périls…
Nous sommes le 6 août 1985, le journaliste Philippe de Dieuleveult s'approche des chutes d'Inga. Il est 8h45, et c'est l'heure H de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).