La vie de Napoléon, de sa naissance à son trépas, n’aura été qu’un agglomérat de mystères et de flamboyances. Depuis plus de 2 siècles maintenant, la destinée de l’empereur des Français fascine autant qu’elle interroge. Et au cœur de ce réacteur de questions, une, plus que les autres, est particulièrement brûlante. Et si l’ex-souverain s’était échappé de son lieu d’exil, la terrible Sainte-Hélène ? L’histoire de cette captivité des plus particulières est le moment de tous les possibles, de toutes les souffrances, aussi. Caillou battu par les vents de l’Atlantique sud, l’île de Sainte-Hélène a tout de la forteresse imprenable. Mais l’Aigle n’est pas fait du même bois que les autres hommes de son époque. Alors, serait-il possible qu’il se soit échappé des griffes de la Perfide Albion ? Pour détricoter le mystère, il va falloir rejoindre le lointain îlot.
Nous sommes le 5 mai 1821, le dernier souffle de vie quitte Napoléon Ier et les pendules de Longwood, elles, s’arrêtent pour l’éternité. Il est 17h49, et c’est l’Heure H de mon histoire.
Antoine Charpagne est historien. À 28 ans, à l'aube d’un parcours professionnel déjà bien rempli, il vit en Belgique entoure de chevaux. Il aime les lieux et les personnages chargés d’émotions. À la suite d'un accident qui a failli lui coûter la vie. Antoine s'est révélé à l'écriture. Depuis lors, il écrit pour guérir. Chaque texte est une sorte de refuge, dans lequel il se soulage des émotions et des angoisses qui l'accompagnent dorénavant au quotidien. C’est sous le nom de Valjean, une référence à son œuvre préférée, Les Misérables de Victor Hugo, qu’il rédige de nombreuses chroniques et feuilletons littéraires historiques pour la RTBF en Belgique, dont l’Heure H.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).