Ce que vous vous apprêtez à lire n’est pas anodin.
Entre un certain cynisme parfaitement assumé, des éblouissements, des flirts avec le surréalisme, et toujours un sourire en coin face aux choses de la vie, il nous confie des souvenirs féroces, tendres ou émouvants, les jalons qui attestent d’un long vécu. Certains sont habilement dissimulés sous une pointe de sagesse et de philosophie – qui est le privilège de l’âge.
Avec style, pureté, sensibilité, celle d’une corde de guitare (Michel Perin aime toute la musique, d’Arnold Schoenberg à Lou Reed !), il se livre avec pudeur – qui est probablement aussi le secret de sa rigueur.
Nous sommes tous deux cinéastes. Au cours de longs et passionnants débats, tout au long des années, nous avons partagé nos univers dédiés à l’image, au son, à la musique.
Les nouvelles de Michel Perin se sont révélées éblouissantes, autant de courts métrages, de pépites cinématographiques et/ou littéraires…
À travers un puzzle étonnant, laissez-vous porter librement, vous serez ému, arrêtez-vous parfois au détour d’une forme pour percevoir le murmure de l’auteur au fond de vous.
Gérard Corbiau, réalisateur
(extrait de l’avant-propos)
Michel Perin, né à Bruxelles en 1945 dans une famille de musiciens classiques, étudie la réalisation cinéma à l’INSAS. Ensuite à la RTBF, il réalise plus de 200 concerts live, rock, jazz, et de musique classique. Il quitte la rtbf et réalise de nombreux films publicitaires et vidéoclips à l’échelle internationale, il fonde enfin sa propre maison de production, avec laquelle il réalise de nombreux concerts pour sky Channel.
En savoir plusGérard Corbiau est un réalisateur belge né à Bruxelles en 1941, il a notamment réalisé Le Maître de musique (1988), Farinelli (1994), Le Roi danse (2000)…
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.