Deux sœurs aiment le même homme. La première, Christiane, va commettre un crime passionnel. Tandis que la seconde, Agnès Pierrefeu, jalouse et même haineuse, entre au couvent…
Disponibilité: En stock
Deux sœurs aiment le même homme. La première, Christiane, va commettre un crime passionnel. Tandis que la seconde, Agnès Pierrefeu, jalouse et même haineuse, entre au couvent, et devient moniale dans un ordre de « réparation » où la vie quotidienne se révèle très dure : sa vocation est-elle sincère ? Fuit-elle le monde ? Ou se retrouve-t-elle portée par un véritable besoin d’approfondissement spirituel ? « Alors, où est-elle la solidarité de toute l’espèce humaine ? » s’interroge la romancière et, au milieu du xxe siècle, elle ajoute ce commentaire : « La spiritualité de notre époque, me paraît complémentaire de nos appétits matériels ».
Une question d’autant plus cruciale de nos jours, avec le « retour du religieux » sous toutes ses formes (extrémismes, néopaganismes, ou bricolage spirituel).
Après la réédition de La Moisson des Orges (Samsa, 2021), Le Mont des Oliviers, ici préfacé par Pascale Toussaint, est un roman intemporel, dont les interrogations concernent toutes les époques. On y retrouve la puissance d’évocation caractéristique dans l’œuvre de Marie-Thérèse Bodart, et la profondeur du questionnement sur les passions humaines, mais aussi le côté « visionnaire » (selon la formule de Jacques De Decker).
Marie-Thérèse Bodart (1909-1981) était romancière, dramaturge, et critique. Elle a été l’épouse du poète Roger Bodart, mère de l’écrivaine Anne Richter et grand-mère de l’autrice Florence Richter. Elle est enfin une des figures majeures des lettres belges, dont on poursuit la redécouverte. Marie-Thérèse Bodart a tenu une importante chronique littéraire dans la revue internationale Synthèses.
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le texte que vous allez lire s’adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l’état se met à conclure des pactes, surtout d’excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d’accord (et qui semblent ne pas l’être dans les faits), et puis d’« excellence », sorte de prétention qui pourrait laisser entendre qu’il existe, quelque part, une médiocrité à combattre, voire une bêtise à relever (lire à ce propos L’homme est bête et l’a toujours été, de Roger Avermaete), ce qui pointe vers une prise de conscience d’une déréliction lente – qui ne date pas d’hier.