Un tableau de la colonisation et de ses obsessions. Et il n'est pas insignifiant que le roman nous entraîne jusqu'à Saint-Domingue où le fils du héros reste en quelque sorte « aux portes de l'Histoire », au moment même où le dernier pan du grand empire colonial espagnol s'effondre à Cuba.
Disponibilité: En stock
« Nos vies sont des rivières est, par son ampleur, une sorte d'épopée lyrique à la gloire de l'ancienne province d'Oran (années 1852 à 1914) et de ses populations : berbère, arabe, juive, française et espagnole. Par sa force et sa poésie ce récit haut en couleurs rappelle le roman latino-américain de la seconde moitié du XXe siècle. Il est une explication à la fois référencée et inspirée des grandes et petites heures de ce qu'il est convenu d'appeler « la colonisation française en Algérie ». C'est un voyage, mieux, une errance qui mêle imagination et Histoire, personnages ayant réellement existé et personnages fictifs, paysages et temps historiques. Dans une plongée onirique au cœur du passé, ressuscitent, au gré des pages, les généraux français de la conquête, le Cardinal Ximénes de Cisneros, régent d'Espagne pendant la minorité de Charles Quint, le Marquis de Santa Cruz, Christophe Colomb et le pirate Francis Drake. Ainsi se dessine, comme en se jouant, un tableau de la colonisation et de ses obsessions. Et il n'est pas insignifiant que le roman nous entraîne jusqu'à Saint-Domingue où le fils du héros reste en quelque sorte « aux portes de l'Histoire », au moment même où le dernier pan du grand empire colonial espagnol s'effondre à Cuba. Annie Gonzalès Massacry est née en 1942 à Saint-Denis-du-Sig, dans ce qu'on appelait autrefois l'Oranie (ancienne province d'Oran). Son père et sa mère étaient tous deux descendants d'immigrés espagnols de la province de Valencia. Annie Massacry a vécu dans la ville de Mostaganem (toujours en Oranie) de 1946 à 1962, date de l'Indépendance de l'Algérie. Elle a continué ses études à Paris en Sorbonne pour devenir professeur d'espagnol. La culture hispanique joue un grand rôle dans son inspiration. Elle vit aujourd'hui en région parisienne où elle continue d'écrire. »
Annie Massacry est née en 1942 à Saint-Denis-du-Sig en Algérie. Après des études de langue et civilisation espagnoles à la Sorbonne et une carrière de professeur, elle se consacre à l’écriture. Sa formation universitaire et son éclectisme la portent tout naturellement vers des styles et des univers littéraires multiples. Après l’épopée et la veine hispanique dans Nos vies sont des rivières, le roman naturaliste à la française avec Les épopées tranquilles, elle dévoile, avec Julio et moi, une nouvelle facette de son talent : son style, brillant, rappelle les épistoliers du XVIIIe siècle. Elle nous livre aujourd’hui Angola, entre les brumes de nos mémoires, où et Les Balcons de Mostaganem, son art de conteuse flirte avec celui de Joyce, Faulkner et Borges…
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Ce roman retrace l’histoire d’un trésor.
En 481, le roi franc Childéric, père de Clovis, meurt à Tournai, en Belgique actuelle. Sa tombe, découverte par hasard au XVIIe siècle, livre des armes, des bijoux et trois cents abeilles d’or et de grenat. Le roman est construit sous forme de nouvelles qui entraînent le lecteur sur la trace des abeilles.