Maria Chiara Gnocchi fait revivre le catalogue d’une maison qui traduisit un renouvellement des sensibilités, autant sinon plus qu’un Bernard Grasset…
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En établissant une première histoire littéraire de l’apport des éditions Rieder, qui prospérèrent dans le sillage de la revue Europe, lancée par Romain Rolland en 1923, Maria Chiara Gnocchi fait revivre le catalogue d’une maison qui traduisit un renouvellement des sensibilités, autant sinon plus qu’un Bernard Grasset, dont la postérité a retenu le nom mais dont le talent résida surtout dans la promotion très moderne d’auteurs ayant peu de points communs. C’est tout l’inverse du catalogue littéraire de Rieder, plus particulièrement étudié ici sous l’angle de la collection des « Prosateurs français contemporains », dont les textes publiés dénotent un style et un ton très particuliers, bien dans l’air du temps.
Valérie Tesnière (extrait de la préface)
Maria Chiara Gnocchi est professeur associé au Département de langues, littératures et cultures modernes à l’Université de Bologne.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Maxime Serebrakian, d’origine arménienne, suivra ce drame de loin. Mis au piano dès qu’il put monter sur un tabouret, il accompagna sa mère à Odessa (où il fit ses études) au lendemain du divorce de ses parents. Une quinzaine d’années plus tard, sa virtuosité lui vaudra de connaître les plus grandes scènes européennes, et bientôt celles des Etats-Unis : il y partit en tournée en compagnie d’une soprano de grand talent, à la veille de la Première Guerre mondiale.