En établissant une première histoire littéraire de l’apport des éditions Rieder, qui prospérèrent dans le sillage de la revue Europe, lancée par Romain Rolland en 1923, Maria Chiara Gnocchi fait revivre le catalogue d’une maison qui traduisit un renouvellement des sensibilités, autant sinon plus qu’un Bernard Grasset, dont la postérité a retenu le nom mais dont le talent résida surtout dans la promotion très moderne d’auteurs ayant peu de points communs. C’est tout l’inverse du catalogue littéraire de Rieder, plus particulièrement étudié ici sous l’angle de la collection des « Prosateurs français contemporains », dont les textes publiés dénotent un style et un ton très particuliers, bien dans l’air du temps.
Valérie Tesnière (extrait de la préface)
Maria Chiara Gnocchi est professeur associé au Département de langues, littératures et cultures modernes à l’Université de Bologne.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.