« Le cours de français en Belgique francophone mérite une attention toute particulière car il enseigne la langue et la culture de la société. L'enseignement de la littérature est le support principal de ce deuxième volet. Cette anthologie propose une série de documents (programmes de cours, articles de presse, textes d'opinions, extraits d'œuvres littéraires, conférences…) pour expliquer, de manière diachronique, comment cet enseignement littéraire – qui concerne la littérature française de France mais aussi celle de Belgique francophone – a conquis progressivement sa place face aux langues anciennes, quelles évolutions il a connues, quelle place il occupe aujourd'hui. Replacés dans le contexte général de l'histoire de l'enseignement en Belgique, ces textes offrent un éclairage qui va au-delà d'une simple évocation disciplinaire : ils permettent de mieux saisir combien cette matière scolaire s'inscrit dans un mouvement socio-culturel plus large. Enfin, la place non négligeable accordée aux textes d'auteurs belges, témoignant de leur expérience scolaire comme élève ou comme professeur, montre qu'une étude de l'histoire de l'enseignement est riche d'enseignements pour l'histoire littéraire dans son ensemble. »
Françoise Chatelain est docteur en Langues et Lettres (ULB). Elle a enseigné le français dans l'enseignement secondaire pendant près de trente ans. Elle a publié Durendal, une revue catholique au tournant du siècle (Bruxelles, ARLLF, 1983) et Manuel et anthologie de littérature belge à l'usage des classes terminales de l'enseignement secondaire, en collaboration avec Paul Aron (Bruxelles, Le Cri, 2009) : elle a collaboré au Dictionnaire des œuvres. Lettres françaises de Belgique (Bruxelles, De Boeck, 1988 et suiv.), à l'Anthologie du roman historique en Belgique francophone (Bruxelles, Le Cri, 2008) et au Dictionnaire du littéraire (Paris, Puf, 2010).
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.