Dingo est un chien sauvage et le héros du dernier roman d’Octave Mirbeau, son « roman-testament », publié en 1913. Pour le romancier naturaliste, cet animal est une sorte de double, voué à déchirer les turpitudes humaines avec la même joie féroce qu’il détruit un poulailler.
Les neuf études réunies dans le présent recueil interrogent les rôles et la fonction de l’animal en littérature, du milieu du XIXe siècle à la Grande Guerre. Dans cette période, l’animal acquiert en effet un destin original, sous les influences croisées, d’une part de l’expansion de littératures vouées à la représentation du réel comme le naturalisme, et, d’autre part, de l’évolution de la sensibilité au monde animal, elle-même liée à une remise en question, métaphysique et scientifique de la question de l’ordre naturel des espèces. L’allégorie animale permet de transformer le regard sur le monde et sur la société et, dans nombre de cas, dépassant le pathos ou l’anecdotique, elle confère au roman un statut de conte philosophique, voire de pamphlet. La portée de l’allégorie animale est ainsi investie d’une dimension politique, sinon militante.
Cet ouvrage est publié en collaboration avec la Société Octave Mirbeau. Les auteurs sont : Paul Aron, Noëlle Benhamou, Nicolas Bianchi, Françoise Chatelain, Jean-François Lattarico, Alain (Georges) Leduc, Laurence Rosier, Clara Sadoun-Édouard, Sylvie Thorel, Chloé Vanden Berghe.
Paul Aron (Bruxelles 1956), est enseignant-chercheur de littérature belge et française. Docteur en philosophie et lettres de l'Université libre de Bruxelles, il est directeur de recherche au FNRS et professeur de littérature et théorie littéraire à l'Université libre de Bruxelles. Il s'intéresse à l'histoire de la vie littéraire, principalement des XIXe et XXe siècles, aux relations entre les arts et entre la presse et la littérature.
En savoir plusPaul Aron (Bruxelles 1956), est enseignant-chercheur de littérature belge et française. Docteur en philosophie et lettres de l'Université libre de Bruxelles, il est directeur de recherche au FNRS et professeur de littérature et théorie littéraire à l'Université libre de Bruxelles. Il s'intéresse à l'histoire de la vie littéraire, principalement des XIXe et XXe siècles, aux relations entre les arts et entre la presse et la littérature.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.