Maria Chiara Gnocchi fait revivre le catalogue d’une maison qui traduisit un renouvellement des sensibilités, autant sinon plus qu’un Bernard Grasset…
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En établissant une première histoire littéraire de l’apport des éditions Rieder, qui prospérèrent dans le sillage de la revue Europe, lancée par Romain Rolland en 1923, Maria Chiara Gnocchi fait revivre le catalogue d’une maison qui traduisit un renouvellement des sensibilités, autant sinon plus qu’un Bernard Grasset, dont la postérité a retenu le nom mais dont le talent résida surtout dans la promotion très moderne d’auteurs ayant peu de points communs. C’est tout l’inverse du catalogue littéraire de Rieder, plus particulièrement étudié ici sous l’angle de la collection des « Prosateurs français contemporains », dont les textes publiés dénotent un style et un ton très particuliers, bien dans l’air du temps.
Valérie Tesnière (extrait de la préface)
Maria Chiara Gnocchi est professeur associé au Département de langues, littératures et cultures modernes à l’Université de Bologne.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
La Renaissance : On pourrait parler de « théâtre policier », à suspens, mais avec des caractères torturés qui se posent pas mal de questions sur notre société.
Providence : Andrea trace sa souffrance sur le fil d’une voie ferrée, comme un rail de traveling… Depuis que ses parents ont déserté la maison familiale et que sa sœur l’a abandonnée pour suivre un homme, Andrea, livrée à elle-même, vit en cachette dans sa propriété condamnée. Un matin, alors qu’elle s’amuse à jouer la funambule sur son rail (une poupée de chiffon à la main), elle rencontre Sam, un garçon qui ressent, parfois, des choses…