Clôturant un triptyque aussi savant que poétique, propulsé par un style à la souplesse et au raffinement admirables, cette évocation confirme qu’avec cet ensemble d’une rare originalité Robert Goffin s’impose comme l’une des figures les plus fascinantes des lettres belges.
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Troisième temps de son entreprise d’hommage paradoxal aux célébrations animalières de son maître et ami Maeterlinck, Robert Goffin passe outre, dans cette évocation des araignées, à toutes les préventions que peuvent provoquer ces arachnides aussi fascinants qu’intrigants. Ignorant toute animosité ou méfiance, guidé seulement par sa curiosité sans préjugé, il s’incline, se penche et s’agenouille devant cette singulière espèce où les extrêmes de la petitesse et de l’ingéniosité se rejoignent.
Et il est récompensé dans sa quête, puisqu’il découvre des prodiges de hardiesse et d’obstination. Même si, en tant que mâle, il ne peut que frémir de ce qu’aurait été son sort s’il avait été d’espèce arachnéenne…
Clôturant un triptyque aussi savant que poétique, propulsé par un style à la souplesse et au raffinement admirables, cette évocation confirme qu’avec cet ensemble d’une rare originalité Robert Goffin s’impose comme l’une des figures les plus fascinantes des lettres belges.
Robert Goffin (Ohain 1898 - Genval 1984) a été avocat, écrivain et poète, militant wallon… Il fit partie du groupe littéraire bruxellois La Lanterne sourde. Ses activités politiques, dont des polémiques violentes avec le fasciste Léon Degrelle, vont l’inciter à quitter la Belgique devant l’invasion allemande de mai 1940. Son retour dans la Belgique ravagée et les débuts de la résistance avec ses conséquences (arrestation, persécution de patriotes) seront la source de son livre Passeports pour l’Au-delà publié en 1943 à New York. Il est, en effet, parvenu à gagner l’Angleterre d’où il rejoint les États-Unis où il publie plusieurs œuvres (essais, témoignages, romans, poésies…).
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
La Renaissance : On pourrait parler de « théâtre policier », à suspens, mais avec des caractères torturés qui se posent pas mal de questions sur notre société.
Providence : Andrea trace sa souffrance sur le fil d’une voie ferrée, comme un rail de traveling… Depuis que ses parents ont déserté la maison familiale et que sa sœur l’a abandonnée pour suivre un homme, Andrea, livrée à elle-même, vit en cachette dans sa propriété condamnée. Un matin, alors qu’elle s’amuse à jouer la funambule sur son rail (une poupée de chiffon à la main), elle rencontre Sam, un garçon qui ressent, parfois, des choses…