Les romans principaux de Marie-Thérèse Bodart sont réunis dans ce coffret. Les Roseaux noirs (1938), histoire d'un inceste et première œuvre de l'auteur, a fait scandale à l'époque de sa parution, eut droit à une préface de Charles Plisnier qui évoque Emily Brontë et fut finaliste du prix Femina. Ses deux autres titres expriment la même préférence pour les abîmes psychologiques. Dans L'Autre (1960), les forces des ténèbres ne sont pas conjurées : les démons intérieurs s'y mêlent aux sortilèges d'un antique paganisme, au sein d'une Fagne sauvage. Les Meubles (1972) est le roman le plus insolite de l'auteur : une magie inquiétante mêlant morts et vivants y règne dans une vieille maison familiale… Romancière, dramaturge et critique, Marie-Thérèse Bodart (1909-1981), épouse de Roger Bodart, mère d'Anne Richter et grand-mère de Florence Richter, est une figure majeure des lettres belges, appelée à une brillante redécouverte.
Marie-Thérèse Bodart (1909-1981) était romancière, dramaturge, et critique. Elle a été l’épouse du poète Roger Bodart, mère de l’écrivaine Anne Richter et grand-mère de l’autrice Florence Richter. Elle est enfin une des figures majeures des lettres belges, dont on poursuit la redécouverte. Marie-Thérèse Bodart a tenu une importante chronique littéraire dans la revue internationale Synthèses. Son œuvre est rééditée chez Samsa édition.
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).