Il était une fois un Gantois qui connaissait parfaitement le français… Il n’était pas le seul, surtout dans les années ’30.
Il avait commencé sa carrière – semble-t-il, parce que nous savons très peu à son sujet – avec une courte pièce, un « lever de rideau » écrit en flamand et intitulé Sint Niklaas in ’t front traduit en français sous le titre Saint Nicolas au front, pièce de circonstance qui fut représentée au Théâtre Antoine, à Paris, en 1915 et y connut, paraît-il, un réel succès.
Il lui fallut attendre une vingtaine d’années pour renouer avec le succès grâce à Monsieur Peperbol qu’il écrivit seul alors que, la plupart du temps, d’Hanswyck écrivit en collaboration.
Le succès, et surtout dans les arts que l’on appelle aujourd’hui « vivants », n’est jamais le fruit du hasard ! Et « succès », le mot est faible, puisque la pièce connut un véritable triomphe, aujourd’hui encore inégalé pour le théâtre belge puisqu’elle fut représentée, sans discontinuer, 465 ou 475 fois selon les sources.
Auguste Hanswyck (1878-1942), dit Joris ou Yoris d’Hanswyck, est un journaliste et écrivain belge. Auteur et coauteur de théâtre, anticonformiste, Joris d’Hanswyck est passé à la postérité avec la comédie Bossemans et Coppenolle, dont il partage la paternité avec le dramaturge belge Paul Van Stalle.
En savoir plusGeorges Lebouc est connu pour avoir fait revivre avec bonheur et talent les grands humoristes comme Virgile, Jean d’Osta (alias Jef Kazak), Marcel Antoine, …). Il a de nombreux ouvrages sur leur langue à son actif.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).