Le public fit un accueil vibrant à cette pièce qui remplit la salle Molière d’Anderlecht pendant plusieurs soirées d’affilée en 2010. Le public reconnaissait d’emblée ce théâtre !
N’y était-il pas question d’amours, comme dans Mademoiselle Beulemans, ainsi que d’un couple d’amis comme l’étaient à jamais Bossemans et Coppenolle ?
Et cet accent ? Presque tous les acteurs se devaient de parler le bruxellois, comme le faisaient déjà les principaux protagonistes des pièces citées plus haut.
Le milieu social où se déroule la pièce rappele autre chose au public, puisque Théo est un commerçant bruxellois qui exerce le commerce de parapluies – Beulemans était un brasseur prospère et les deux compères avaient réussi, l’un en vendant des papiers peints l’autre dans la droguerie.
Il ne s’agit ici ni de « pastiche », ni de « plagiat » ! Jean-Paul Boyazis aime et connaît les pièces qui ont précédé la sienne et sait mieux que quiconque que, comme l’affirmait Cocteau dans La corrida du premier mai, qu’« Il est plus facile de reconnaître que de connaître ». L’auteur nous offre une véritable pièce originale et jouissive.
Jean-Paul Boyazis est né né en plein coeur du Pays noir, il a trois ans quand ses parents s’installent à Bruxelles. Il est l’auteur d’une pièce de théâtre mémorable.
C’est en jouant à cow-boys et indiens avec les gamins de Boendael qu’il apprend le bruxellois. Il se passionne très vite pour la langue de Virgile (le poète bruxellois).
Un déclic se produit chez lui au printemps 2004 lorsque La Compagnie des Galeries reprend Le Mariage de Mlle Beulemans, avec Cécile Florin et Jean-Pierre Hanssens dans les rôles principaux. Jean-Paul Boyasis décide qu’il écrira une pièce ! Il met tout en oeuvre et en place : la météo à Bruxelles, la population qui ne sait pas comment s’habiller, il a déjà son titre : les « caprices de la météo », ou Les Caprice de l’ami Théo. on assiste aux aventures d’un marchand de parapluies qui, ne vendant plus un seul article (à la suite d’une canicule exceptionnelle), voit son affaire décliner…
L’action : Galerie de la Reine, en plein centre de Bruxelles…
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.