Une tour arrogante gérée par la Compagnie Babil-One, un climat qui se dérègle et le niveau des eaux qui monte, une troupe de comédiens ambulants qui embarque dans une arche… cela vous rappelle quelque chose ? Et que viennent faire l’ours et la cyborg dans cette galère ? Et où iront Zouc et les locataires submergés des étages inférieurs ?
À la fois conte philosophique, fable écologique et farce hé-naurme à la manière du père Ubu, cette pièce, drôle et profonde, nous plonge (littéralement) au cœur de l’actualité.
Cette pièce traite de questions écologiques et économiques très actuelles, en mobilisant de façon très libre des thèmes de la Bible (l’Arche de Noé et la Tour de Babel) et d’autres textes mythologiques (L’Atlantide, Tristan et Yseult). Ces sujets graves, elle entend en parler sur un mode tour à tour critique, ludique et poétique.
François Ost, juriste et philosophe, est professeur émérite à l’Université Saint-Louis (Bruxelles) et professeur honoraire à l’Université de Genève. Il est membre de l’Académie royale de Belgique et président-fondateur de l’Académie européenne de théorie du droit. Il a publié une trentaine d’ouvrages en théorie et philosophie du droit, dont la plupart font l’objet de traductions. Docteur honoris causa des universités de Nantes, de Genève, de Montréal et de Montpellier, François OST est titulaire de nombreux prix scientifiques ; il est également l’auteur de plusieurs pièces de théâtre, ainsi que de deux recueils de contes juridiques : Si le droit m’était conté (Paris, Dalloz, 2019) et Nouveaux contes juridiques (Paris, Dalloz, 2021).
En savoir plusEdwin Zaccai est docteur en sciences de l’environnement, ingénieur civil physicien et licencié en philosophie. Professeur à l’Université Libre de Bruxelles, il est émérite depuis 2020. Il a publié une quinzaine d’ouvrages et de nombreux articles académiques sur les questions d’environnement, climat et inégalités sociales.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.