Le public aime, bien sûr, entendre des contes de fées, sinon comment expliquer le succès de Perrault, des frères Grimm ou d’Hans Christian Andersen ? La Demoiselle de Magasin n’est pas que cela ! Elle est assez jolie pour troubler tous ceux qui l’approchent. Une première énigme pour le spectateur : se mariera-t-elle ou ne se mariera-t-elle pas ? Et, si elle décide de se marier, avec lequel de ses soupirants (déclarés ou discrets) ? Elle paraît si sérieuse, si travailleuse, on a l’impression qu’elle s’intéresse davantage à son métier qu’à ceux qui lui font la cour… Elle semble si consciente de son statut social. André Amelin, un prétendant : « J’ai compris, vous avez été très gentille, très courageuse, et très bonne… très intelligente surtout, car il est toujours très intelligent de ne pas vouloir sortir de son rang… Vous me comprenez, mademoiselle Claire ? » Où se nichent les scrupules de Claire ?
Les auteurs ont su maintenir le suspense jusqu’à la dernière page, en transformant une bluette en une sorte de roman policier.
Jean-François Fonson (1870-1924), dit Frantz Fonson, est un auteur de vaudevilles et librettiste d'opérettes, acteur, directeur de théâtre et journaliste belge. Co-auteur avec Fernand Wicheler notamment de la fameuse pièce Le Mariage de Mlle Beulemans.
En savoir plusFernand Wicheler (1874-1935) est un journaliste, dramaturge, scénariste, réalisateur et comédien belge. Il a offert de nombreux rôles à son épouse Gilberte Legrand. Co-auteur avec Jean-François Fonson de la fameuse pièce Le Mariage de Mlle Beulemans.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).