Grâce à de nouvelles archives inédites de Kasa-Vubu, sa fille Justine nous confie des livrets personnels, qui sont autant de marques tangibles des valeurs et de l’esprit qui habitèrent ce personnage, dès son plus jeune âge jusqu’au leader politique charismatique.
Ce récit permet d’assoir définitivement Kasa-Vubu comme le Père de l’Indépendance nationale congolaise. Le lecteur mesure au fil des pages les qualités qui ont fait de ce grand homme le premier Président de la République du Congo.
Dans un style inimitable qui lui est propre, Justine Kasa-Vubu retrace, avec panache et rigueur historique, le parcours intime et politique de son père.
Une biographie essentielle à la compréhension du Congo, elle se lit comme un roman.
(ICONOGRAPHIE)
Justine M’Poyo Kasa-Vubu est sociologue, diplômée de l’Université Catholique de Louvain et écrivaine. Elle est mariée et mère de quatre enfants. Ses ouvrages sont consacrés au Congo. Femme politique engagée dans la lutte contre la dictature, elle a assumé diverses fonctions de leadership dans l’Opposition Congolaise dès 1990, notamment au sein de UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social).
Elle a été Ministre de la Fonction Publique du Travail et de la Prévoyance Sociale, Ministre-Résident Ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Benelux dans le Gouvernement de Laurent-Désiré Kabila. Élue Présidente de la Diaspora congolaise en 2018, elle a reçu le Prix International GIFA d’OR de la Femme Politique Africaine de l’Année.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).