« Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la paix est déjà gravement menacée. Un groupe de jeunes gens s'interroge sur l'attitude à adopter et s'engage alors résolument dans la voie de la non violence et en faveur des indépendances. L'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles leur donne enfin l'occasion d'agir. Avec l'accord d'Alioune Diop et d'Aimé Césaire, ils inaugurent un centre international sous l'égide de Présence Africaine. Rapidement, cette antenne de Présence Africaine à Bruxelles est soupçonnée d'être un « rendez-vous de la décolonisation » au cœur d'une métropole qui croit encore que le Congo restera belge longtemps. Un témoignage essentiel qui apporte un éclairage inédit sur l'existence de réseaux anticolonialistes en Belgique, leurs liens avec les premiers étudiants noirs, de grandes figures intellectuelles et artistiques du XXe siècle et les futurs leaders du Congo indépendant. C'était l'époque, dans les années cinquante, d'une prise de conscience de l'Afrique et du cheminement vers les indépendances. (Albert Maurice) Pierre Houart c'est, en effet, le parcours exceptionnel d'un intellectuel « engagé », au sens sartrien du vocable. (Prof. Henri Mova Sakanyi) Que voilà un livre dont la lecture s'impose à quiconque veut se libérer des idées reçues, à gauche comme à droite. (Georges-Henri Dumont) Pierre Houart fut l'un des co-fondateurs, avec Thomas Kanza et Jean Van Lierde, de Présence Africaine à Bruxelles. Dans son récit, le souvenir de Césaire, Diop ou Senghor côtoie celui de Jef Van Bilsen, Jean XXIII, Lumumba, Mobutu, et bien d'autres encore, sur fond de guerre froide. Editeur, auteur et journaliste, il livre les souvenirs d'une trajectoire qui débute dans la violence de la seconde guerre mondiale et nous conduit jusqu'à sa prise en otage à Kisangani en 1967. Valérie Kanza conduit des recherches depuis plus de quinze ans sur le tournant des années '40 à '60 dans l'histoire européenne et africaine. Elle a rencontré de nombreux témoins dont Pierre Houart et Jean Van Lierde qui furent liés à Thomas Kanza dès le début des années '50. Parallèlement à ses activités professionnelles, elle poursuit le travail de mémoire, face aux problématiques de l'imaginaire postcolonial, à travers l'écriture et le multimédia. »
Pierre Houart fut l’un des co-fondateurs, avec Thomas Kanza et Jean Van Lierde, de Présence Africaine à Bruxelles. Dans son récit, le souvenir de Césaire, Diop ou Senghor côtoie celui de Jef Van Bilsen, Jean XXIII, Lumumba, Mobutu, et bien d’autres encore, sur fond de guerre froide. Editeur, auteur et journaliste, il livre les souvenirs d’une trajectoire qui débute dans la violence de la seconde guerre mondiale et nous conduit jusqu’à sa prise en otage à Kisangani en 1967.
En savoir plusValérie Kanza conduit des recherches depuis plus de quinze ans sur le tournant des années ’40 à ’60 dans l’histoire européenne et africaine. Elle a rencontré de nombreux témoins dont Pierre Houart et Jean Van Lierde qui furent liés à Thomas Kanza dès le début des années ’50. Parallèlement à ses activités professionnelles, elle poursuit le travail de mémoire, face aux problématiques de l’imaginaire postcolonial, à travers l’écriture et le multimédia.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.