La question de la responsabilité de Pie XII et du Vatican de ne pas avoir parlé de manière décisive face à la Solution finale de Hitler reste aujourd'hui un débat encore brûlant.
Disponibilité: En stock
« Les mémoires de Harold Tittmann Jr. décrivent ses rencontres avec Pie XII et les plus hauts responsables de la Curie, et livrent des détails qui donnent une image globale de la vie quotidienne au sein du Vatican. Relatant ses propres activités en tant que diplomate, Tittmann raconte le rôle qu'il a joué pour aider et cacher les prisonniers de guerre évadés, et les expériences qu'il a vécues à gérer les tensions de la cohabitation avec des représentants d'États ennemis. Son témoignage offre ainsi un éclairage sur les « silences » de Pie XII en évoquant la crainte du pape de représailles s'il condamnait publiquement les atrocités commises par les nazis, et sa volonté de garder la possibilité de jouer un rôle médiateur entre les belligérants. Harold H. Tittmann Jr. (1893-1981) s'est engagé dans l'armée de l'air américaine durant la Première Guerre mondiale. Grièvement blessé en 1918, il intègre le service diplomatique américain après la guerre et atteint le rang d'ambassadeur en 1946. Attaché à la mission de Myron Taylor, représentant personnel du président Roosevelt auprès de Pie XII, il a passé deux ans avec sa famille à l'intérieur de la Cité du Vatican. Le manuscrit de ses mémoires consacré à son poste au Vatican est édité par son fils, Harold H. Tittmann III, qui a enrichi ce texte d'informations contextuelles ainsi que de souvenirs d'enfance. La question de la responsabilité de Pie XII et du Vatican de ne pas avoir parlé de manière décisive face à la Solution finale de Hitler reste aujourd'hui un débat encore brûlant. Dans les coulisses du Vatican présente pour la première fois les observations d'un diplomate américain qui a passé quatre ans à l'intérieur du Vatican. Enfin, l'excellente préface du Professeur Dujardin, très substantielle dans sa concision, fait le point sur une question importante et d'une actualité — un débat encore brûlant — accentuée par bien des circonstances et développements du moment. »
Harold H. Tittmann Jr. (1893-1981) s’est engagé dans l’armée de l’air américaine durant la Première Guerre mondiale. Grièvement blessé en 1918, il intègre le service diplomatique américain après la guerre et atteint le rang d’ambassadeur en 1946. Attaché à la mission de Myron Taylor, représentant personnel du président Roosevelt auprès de Pie XII, il a passé deux ans avec sa famille à l’intérieur de la Cité du Vatican.
Le manuscrit de ses mémoires consacré à son poste au Vatican est édité par son fils, Harold H. Tittmann III, qui a enrichi ce texte d’informations contextuelles ainsi que de souvenirs d’enfance.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Né en Toscane, descendant direct du frère de Michel-Ange, Filippo ou Philippe Buonarroti (1761-1837), épris de liberté et d’égalité, s’enthousiasme pour la Révolution française. Après la chute de Robespierre, il est emprisonné et rencontre Gracchus Babeuf, le premier socialiste révolutionnaire. Libérés en 1795, tous deux organisent la Conjuration des Égaux visant à renverser le gouvernement corrompu du Directoire dans un contexte d’exaspération sociale due à la vie chère. Après l’échec de cette tentative, Babeuf est guillotiné et Buonarroti est emprisonné pendant six ans avant d’être banni.
Il vit dès lors dans une grande pauvreté, travaillant comme professeur de musique. Mais il continue à faire de l’agitation révolutionnaire, parfois au sein de la Charbonnerie, une Franc-maçonnerie politique organisée comme un réseau de résistance.