Cette chronique romanesque révèle à la fois la modernité et l’humanité prédémocratique d’un citoyen engagé et d’un musicien de génie, dont le talent et la modestie ont été les seuls gages de la longévité de son œuvre. Un livre passionnant !
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Au lieu d’écrire une Nième biographie du grand musicien de la Révolution française – François-Joseph Gossec –, l’auteur imagine son journal intime, racontant ses rencontres avérées avec les personnages célèbres de son temps : Rameau, Marie-Antoinette, Ledoux, Robespierre, Saint-George, Mozart, Condorcet, Anacharsis, David, Bonaparte, Grétry… Il y livre en filigrane sa propre aspiration – en ces temps troublés par de multiples crises – à une solidarité humaine symbolisée par le « chœur » si cher à Gossec. Cette chronique romanesque révèle à la fois la modernité et l’humanité prédémocratique d’un citoyen engagé et d’un musicien de génie, dont le talent et la modestie ont été les seuls gages de la longévité de son œuvre. Un livre passionnant !
Marc Gossé est né en 1944, architecte et urbaniste belge, il est actif dans la coopération internationale, associé au bureau SI.studio (Synergy-International). Il a enseigné pendant trente ans à l’école d’architecture de la Cambre (actuellement Faculté d’architecture de l’ULB), à Bruxelles. Il est l’auteur de nombreuses contributions sur l’architecture, l’urbanisme et le développement. Il a publié chez Samsa son premier roman, Le Maître des chœurs (2023), consacré à son ancêtre, le musicien François-Joseph Gossec.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
« Il n’a jamais eu l’esprit pratique, mon Augustin ! C’est un rêveur, toujours dans la lune, dans les nuages, à cogiter, à se triturer les méninges ! Aucun sens des réalités ! Sauf pour sa carrière, il faut le lui reconnaître. Là, il a su y faire. Quand on pense qu’elle a commencé ici, dans un bled comme Thagaste, sa ville natale, il y a seulement quatorze…, non, même pas, il y a treize ans. Frais émoulu professeur ès lettres. Qu’est-ce que j’étais fière de lui, moi sa petite femme, quand je le regardais partir le matin à son cours. Je me tenais sur le seuil de la maison, notre petit loustic dans les bras, et je lui disais : “Fais au revoir à papa !” »