SORTIE DE PRESSE 15 FÉVRIER 2022
Cet ouvrage est présenté sous la forme d’une petite encyclopédie dans laquelle les auteurs les plus pertinents de cette époque sont largement cités.
Voici un livre d’Histoire, dont le but est d’exposer les connaissances médicales dans leur ensemble, ainsi que le fonctionnement du système de santé au cours de cette période. Quelles étaient les maladies connues ? Quelles interventions chirurgicales étaient réalisées et, dans quelles conditions ? De quels types de médication disposait-on ? Quelle était la formation des professionnels de la santé ? Quel était le mode de financement des hôpitaux généraux ? Quels projets de réforme furent envisagés dans le domaine de la santé à la fin de l’ancien régime et sous la révolution ?
Un autre objectif a été de définir les progrès réalisés dans le domaine médical.
Le siècle des lumières correspond en effet à une période qui n’est pas seulement celle d’une révolution sociale mais également celle d’une révolution intellectuelle, notamment dans le domaine qui nous occupe. La médecine « hippocratique », qui régnait depuis près de deux mille ans s’essouffle. La doctrine humorale est fortement contestée (notamment ses traitements se résumant à la diète, à la purgation et à la saignée). À l’aube du xviiie siècle, les connaissances, d’une part sur la composition chimique du corps humain et, d’autre part, sur le fonctionnement de notre organisme, se résument à peu de chose. Plusieurs auteurs tentèrent de clarifier les nombreuses espèces de maladies en les classant selon différents critères. Cullen, médecin anglais, proposait trois classes de maladies. Cela se finalisera, au cours du XIXe siècle, par l’essor de la médecine moderne, avec la concrétisation des notions de pathologies d’organes (estomac, cœur, poumon, peau…), de maladies des différents appareils (cardiovasculaire, digestif, urinaire…), ainsi que des maladies infectieuses…
Cet ouvrage accessible à tous, passionnant, nous fait assister à la (r)évolution médicale…
Daniel Bonnot est né en en Alsace. Docteur en médecine, chirurgien des hôpitaux, membre de la société française d’histoire de la médecine, il travaille actuellement sur l’histoire de la nosographie médicale. Ses travaux sur Charles-Emmanuel Sédillot (1804-1883) ont obtenu le prix Edouard Laborie 1988, décerné par l’académie de chirurgie. Il a collaboré à l’ouvrage sur la médecine à Strasbourg, qui a obtenu le prix Novartis 1998, décerné par l’académie nationale de médecine. Il a dirigé plusieurs thèses de doctorat en médecine. Il est également l’auteur de publications et de communications concernant l’histoire de l’anatomie chirurgicale, de l’anatomie viscérale et du dictionnaire médical.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.