En 1842-1843, Charlotte Brontë – accompagnée, la première année, de sa sœur Emily – passa deux ans dans la capitale belge à étudier au pensionnat Héger, un internat de jeunes filles situé rue Isabelle. Cette rue, qui a disparu sous les travaux de réaménagement au début du xxe siècle, se trouvait à proximité du quartier royal et de l’actuel Mont des Arts (quartier des musées). Sur le site de l’école s’élève aujourd’hui le Palais des Beaux-Arts de Victor Horta (Bozar).
Le séjour de Charlotte Brontë à Bruxelles l’a marquée intellectuellement et émotionnellement. Non seulement elle est tombée amoureuse de son tuteur marié Constantin Héger, mais, originaire d’un village des landes du Yorkshire, elle a connu la vie dans une capitale européenne. Les romans issus de son séjour, Le Professeur et Villette, font de nombreuses références à des lieux et des personnages qu’elle a observés.
À partir des observations de Charlotte Brontë, Helen MacEwan invite le lecteur à arpenter les rues de Bruxelles à travers le temps, à découvrir l’évolution de la ville et à rencontrer quelques-uns des personnages qui ont laissé leur empreinte sur la capitale et son histoire… Il faut suivre cette fabuleuse promenade à travers ce qui est aujourd’hui devenu la capitale de l’Europe…
Helen MacEwan, traductrice, diplômée en langues modernes de l’Université d’Oxford, a commencé à s’intéresser au séjour des sœurs Brontë à Bruxelles après y avoir élu domicile en 2004. Elle a fondé le Brussels Brontë Group, société littéraire qui organise des conférences et des promenades guidées afin de promouvoir l’intérêt pour les Brontë. Elle est l’auteur de quatre livres précédents dont Les Sœurs Brontë à Bruxelles et Through Belgian Eyes : Charlotte Brontë’s Troubled Brussels Legacy.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).