Mille ans séparent Bruxelles, capitale européenne, du petit portus sur les rives de la Senne. Mille ans de gloires et d’épreuves, à partir d’une ville enclose dans ses deux murailles successives, qui s’est étendue au territoire des dix-huit communes voisines pour constituer une agglomération, puis une Région à part entière, entité de la Belgique fédérale.
Les constantes politiques, économiques, sociales et culturelles qui marquent, au cours des siècles, l’histoire de Bruxelles-Capitale forment la trame d’un biographie passionnante d’un bout à l’autre. Que celle-ci n’ait qu’un seul auteur, faisant miel de travaux des spécialistes des différentes époques et des savantes contributions d’ouvrages collectifs, donne au récit et aux analyses une saisissante cohérence.
C’est avec un grand bonheur que cette Biographie d’une capitale, de la plume d’un des plus grands historiens du XXIe siècle, retrouve enfin sa place parmi les passionnés d’Histoire.
Georges-Henri Dumont (1920-2013) fut agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il a préside, au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il fut membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises.
Parmi ses nombreux ouvrages, on citera sa Chronologie de la Belgique (que les éditions Samsa rééditent également), et son Histoire de la Belgique, son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) qui a obtenu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.