Les gens s’émerveillent en observant les couleurs, les motifs et les chants des animaux, à l’image des œuvres d’art comme la peinture et la musique. Les œuvres d’art sont produites par des humains pour des humains mais, qu’en est-il de ces merveilles issues de la nature ? Des attributs et des sons des animaux ? De la variété des couleurs et des motifs des fleurs ? Comment se produisent-ils, pourquoi et pour qui existent-ils ?
La beauté n’est pas un mot, un concept, utilisé en biologie pour définir des organismes vivants. Le scientifique sérieux n’applique pas le terme « magnifique » aux formes, aux couleurs et aux sons, parce que la beauté dépend des yeux de celui qui regarde, elle est associée à une sensibilité subjective qui est inspirée par les propriétés physiques de l’objet magnifique.
Elle ne peut pas être mesurée, et, pourtant, le ressentiment que nous éprouvons face à la beauté des plantes et des animaux exerce une fonction équivalente dans la nature à celle de l’art dans la culture humaine…
Ce livre est essentiel, illustré de dessins originaux. Destiné au grand public, il nous rend meilleurs…
Christiane Nüsslein-Volhard est une biologiste du développement allemande. Elle a obtenu le prix Albert Lasker en 1991 et le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1995 avec Edward B. Lewis et Eric Wieschaus pour ses recherches sur le contrôle génétique du développement embryonnaire avec la mouche du vinaigre comme objet d’étude. Depuis 1995, elle dirige l’Institut Max Planck pour la biologie du développement à Tübingen où elle dirige aussi le département de génétique.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).