Ce livre n’est pas une biographie, mais un essai qui tente d’entrelacer la vie d’ombre et de lumière de George-Arthur Forrest à la pensée. Homme d’affaire et humaniste en terre africaine, son pentacle existentiel déploie le travail, le social, la famille, l’expression artistique et le dialogue, forgeant ainsi sa devise : « Ensemble, nous construisons l’avenir ». L’auteur médite ces concepts en choisissant de ne pas prendre la parole mais de la donner à des intellectuels et artistes d’Afrique et d’ailleurs, à sa famille, à ses détracteurs, à ses collaborateurs. Au fil de l’écriture se sont dévoilées les dimensions essentielles de notre humanité : les enjeux de l’histoire, la finitude, la fragilité, l’intime, l’irruption de l’inhumain, l’avènement du possible, le dépassement de la dualité, le désencombrement de l’ego, l’importance de la confiance, la voie de l’art, l’accès à un langage universel d’où peut sourdre la langue du différencié. S’esquisse ainsi entre les lignes une question qui nous concerne tous : « Qu’est-ce que l’amour, le bonheur, la réussite ? » pour laisser surgir l’ultime et irréfragable interrogation « Qui sommes-nous ? », ce qui nous confrontera à la limite du sens et au sens de la limite.
Ado Huygens, né en 1957, est docteur en psychologie clinique, orientation phénoménologie herméneutique. Président de l’«International Federation of Daseinsanalysis», il consacre sa vie à élucider une traversée des impasses humaines au jour de l’entrelacs de la philosophie, de la psychiatrie, de l’art et la pensée japonaise. S’est ainsi révélé « L’entre-trois existential ». Il a publié Penser l’existence, exister la pensée (Encre Marine, 2008). Ses Rencontres avec le Pr Henri Maldiney et Yoichiro Iguchi Sensei le convoquent aujourd’hui au cheminement d’un pèlerin du penser.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.