La présente étude porte sur Joseph Kabila Kabange, son parcours, ses modes de gestion. Elle démontre que l’histoire du Congo se caractérise par une certaine continuité politique, exception faite de la présidence post-indépendance de Kasa-Vubu. Dans ce but, il était indispensable de faire brièvement état des systèmes politiques ayant existé au Congo avant l’ère de Joseph Kabila. Cette situation montrent pourquoi et comment les germes de la démocratie ne purent jamais éclore officiellement au Congo.
Dans l’histoire du Congo-Kinshasa, l’étude de Joseph Kabila Président semble incontournable. Se basant sur les documents publics congolais et internationaux, sur les discours de Kabila, sur les enquêtes et les travaux déjà réalisés, sur les médias et les entretiens avec des personnalités ayant connu personnellement ou étant proches de Kabila, Joseph Kabila nous apparaît ici dans l’actualité. Il s’agit d’un essai, de nouvelles données.
Paule Bouvier est Docteur en sciences politiques, professeure Honoraire de l’Université libre de Bruxelles (en 2004). Son sujet de prédilection est le Congo où elle se rend régulièrement, elle y a donné des cours et entrepris des recherches en milieu africain. Un jeune étudiant congolais, Justin Marie Bomboko, s’était inscrit à l’ULB en sciences politiques, Paule Bouvier et Justin Bomboko se lièrent d’amitié. Bomboko se destinait de toute évidence à la carrière politique. Il désigna Paule Bouvier comme conseillère à la Table ronde. Elle rédigea une thèse portant sur la façon dont le Congo avait obtenu son Independance. Professeure à temps-plein, ses cours portaient sur les pays en voie de développement et sur les régimes politiques de ces pays. Elle a de nombreuses publications à son actif, cet essai compte parmi les plus importants jamais publiés sur le Congo.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).