À travers toute l’Europe l’écart entre les personnes peu scolarisées et celles très cultivées se creuse. D’un côté, les cosmopolites qui sirotent leur verre de chardonnay en vantant les mérites de la mondialisation, alors que de l’autre côté une classe « tatouée » se saoûle des chansons populaires locales et, souvent, soutient de nouvelles formes de nationalismes. Les travailleurs peu qualifiés ont du mal à pénétrer au parlement. Leur majorité démographique est réduite à une minorité démocratique. Plus que quiconque, les partis populistes portent aujourd’hui la voix des personnes peu qualifiées dans nos sociétés.
Selon David Van Reybrouck, le populisme n’est pas nécessairement un danger pour la démocratie. Ce populisme exprime, parfois maladroitement, un désir constant d’engagement politique de citoyens peu instruites. Il est devenu essentiel de se pencher sérieusement sur les réflexions que l’auteur soulève. Un meilleur populisme est nécessaire, pas forcément moins de populisme…
David Van Reybrouck (1971) est un scientifique, historien de la culture, archéologue et écrivain. Il a fait ses débuts en 2001 avec De plaag, qui a obtenu de nombreux prix et bénéficié de nombreuses traductions. Il a réalisé son plus grand succès avec le best-seller Congo, une histoire (Actes Sud, 2012). Il a reçu, entre autres, le Libris History Prize 2010 et le AKO Literature Prize 2010. Le présent essai lui a valu le prix Jan Hanlo Essay 2009 et le prix flamand de la culture Critique et Essai 2009, lors de sa sortie en langue néerlandaise.
En savoir plusDavid Van Reybrouck (1971) est un scientifique, historien de la culture, archéologue et écrivain. Il a fait ses débuts en 2001 avec De plaag, qui a obtenu de nombreux prix et bénéficié de nombreuses traductions. Il a réalisé son plus grand succès avec le best-seller Congo, une histoire (Actes Sud, 2012). Il a reçu, entre autres, le Libris History Prize 2010 et le AKO Literature Prize 2010. Le présent essai lui a valu le prix Jan Hanlo Essay 2009 et le prix flamand de la culture Critique et Essai 2009, lors de sa sortie en langue néerlandaise.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.