Voici une analyse vigoureuse sur les préparatifs de guerre de l’Occident contre la Fédération de Russie.
Or, le grand danger de cette guerre est que la Russie est une puissance nucléaire qui ne le cède en rien sur ce point aux États-unis, sauf qu’évidemment, les États-Unis et l’OTAN sont plus puissants militairement, économiquement, financièrement que la Russie. Donc, la Russie, si elle est attaquée, n’aura d’autre choix que d’employer l’arme nucléaire. Le tout est de savoir qui tirera le premier.
Les destructions humaines et matérielles seront tellement énormes qu’il est illusoire de croire qu’une « victoire » est possible. D’après l’auteur, la seule solution, si l’on veut échapper à la destruction de la civilisation européenne, est la coopération avec la Russie.
Maxime Benoît-Jeannin veut la paix entre toutes les nations. N’étant pas russophobe, il sera sans doute traité d’« idiot utile » par les maccarthystes de tous poils…
Maxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et de Eugène Ysaye (Le Cri, 2001). Il est aussi le romancier de Mademoiselle Bovary (Le Cri, 1991), de Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009) et de On dira que j’ai rêvé (Samsa, 2020).
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).