Vous tenez entre vos mains un travail essentiel qui permettra au néophyte ou au lecteur averti d’aborder ou d’approfondir sa connaissance de cet immense poète qu’est Friedrich Hölderlin.
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Ce livre nous offre enfin la traduction intégrale des documents du « cas Hölderlin ». En effet, l’accès au poète dans la seconde moitié de sa vie était entravé par une gangue d’affabulations, de légendes et d’interprétations sentimentales ou fantaisistes. Chacun, spécialiste ou non, pourra se faire son idée du destin exceptionnel de cet homme qui a fait couler beaucoup d’encre.
L’analyse des documents a permis de tirer certaines conclusions. L’auteur ne pose ici aucun diagnostic clinique. Il se réfère uniquement à l’hypothèse émise par le psychiatre allemand U.H. Peters.
Vous tenez entre vos mains un travail essentiel qui permettra au néophyte ou au lecteur averti d’aborder ou d’approfondir sa connaissance de cet immense poète qu’est Friedrich Hölderlin.
Alain Préaux, Docteur en Philosophie et Lettres (Université Libre de Bruxelles), est l’auteur de nombreux articles sur les XVIIIe et XIXe siècles (entre autres Friedrich Schiller, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Franz Grillparzer, Achim von Arnim, etc.). Professeur à l’École supérieure de traducteurs de la Ville de Bruxelles, il a publié de nombreux ouvrages, notamment sur Hölderlin : Poèmes de l’autre vie (Bruxelles, 1993), Prose de l’autre vie (Bruxelles, 1996), L’Énigme Hölderlin (Bruxelles, 1996), Le Voyage du claustré (Speer-Hölderlin, Bruxelles, 2004). Il est l’auteur d’un essai biographique sur Heinrich Heine (Bruxelles, 2000) et d’un essai intitulé Frères ennemis (Bruxelles, 2012), une somme sur les Images de la rivalité fraternelle dans les littératures européennes.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le texte que vous allez lire s’adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l’état se met à conclure des pactes, surtout d’excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d’accord (et qui semblent ne pas l’être dans les faits), et puis d’« excellence », sorte de prétention qui pourrait laisser entendre qu’il existe, quelque part, une médiocrité à combattre, voire une bêtise à relever (lire à ce propos L’homme est bête et l’a toujours été, de Roger Avermaete), ce qui pointe vers une prise de conscience d’une déréliction lente – qui ne date pas d’hier.