Voici quelques questions et pistes de réflexions que Justine Kasa-Vubu a le courage de nous poser 60 ans après l’Indépendance. Elle esquisse des réponses avec intelligence, d’une plume sans concession. On a rarement lu un bilan aussi clairvoyant, qui donne envie d’aller de l’avant tout en rectifiant les dérives :
À qui profite la crise qui dure depuis plus de 20 ans au Congo ?
Y a -t-il une justice indépendante au Congo ?
Qui dirige réellement le Congo ?
Les binationaux à double standard, choquant ? Des « migrateurs » de la nationalité qui considèrent les patriotes (qui luttent pour le Congo) comme des ennemis à dénoncer auprès de leurs partis politiques belges…
Qui manipule qui ? Qui instrumentalise qui ?
L’accord entre Belgique, Union Européenne et Rwanda ne ressemble-t-il pas à un Anschluss imposé à la RDC ?
Justine M’Poyo Kasa-Vubu est sociologue, diplômée de l’Université Catholique de Louvain et écrivaine. Elle est mariée et mère de quatre enfants. Ses ouvrages sont consacrés au Congo. Femme politique engagée dans la lutte contre la dictature, elle a assumé diverses fonctions de leadership dans l’Opposition Congolaise dès 1990, notamment au sein de UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social).
Elle a été Ministre de la Fonction Publique du Travail et de la Prévoyance Sociale, Ministre-Résident Ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Benelux dans le Gouvernement de Laurent-Désiré Kabila. Élue Présidente de la Diaspora congolaise en 2018, elle a reçu le Prix International GIFA d’OR de la Femme Politique Africaine de l’Année.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).