Une place de Venise, bordée de façades de maisons, avec au centre un puits. Il bruine légèrement. C’est la fin de la nuit. Léandre est seul en scène, assis sur la margelle du puits, son bagage, composé d’un sac de voyage et d’un gros paquet de toile grise d’où dépassent le haut d’un chevalet et un appuie-main de peintre, posé à ses pieds.
Au second plan, un café dont la terrasse n’est pas encore installée. A gauche, un canal étroit, que l’on devine au reflet de l’eau sur le mur. Au niveau du café, à gauche comme à droite, une entrée de ruelle.
Louis-Antoine Prat est écrivain et historien d’art, il a été chargé de mission au Département des Arts graphiques du musée du Louvre de 1976 à 2016. Membre du Conseil artistique des musées nationaux depuis 1996, Président de la Société des Amis du Louvre depuis juin 2016. Avec son épouse Véronique, rédacteur en chef au Figaro Magazine, il a reçu en 2000 le prix Mont Blanc pour la Culture. Outre ses nombreuses publications, il est l’auteur de six romans et trois recueils de nouvelles, dont Belle encore (grand prix de la nouvelle de l’Académie Française en 2019).
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.