La dialectique est une méthode de raisonnement, mais aussi un schéma d’explication philosophique des mystères et des contradictions de l’être. Depuis les origines de la pensée grecque, les paradoxes de la connaissance ont stimulé l’homme à s’interroger pour expliquer le monde, pour comprendre l’Histoire et les événements qui s’y déroulent.
Aujourd’hui, à travers une sorte de veulerie globale, le XXIe siècle serine qu’il n’y aurait plus d’Histoire. Avec l’informatique, la robotique, l’ingénierie financière et ses statistiques, on serait arrivé à un degré d’efficience berçant les béotiens dans l’abandon et les oligarques dans le cynisme.
Il s’agit de désamorcer ces sornettes.
Le devenir ne s’arrête pas aux portes de nos sociétés dites d’abondance. De puissantes tensions les traversent de part en part. Si la dialectique a un sens, c’est bien celui de se considérer comme impliquée dans une contradiction créative, appelée tôt ou tard à reformater le bouillonnement de l’être. Rien n’y est jamais donné pour immuable.
Voilà pourquoi ce livre est de ceux que tout le monde devrait lire.
Il nous permet de mieux comprendre le monde, de mieux nous situer en lui, en nous comprenant mieux et, ainsi, d’agir en conséquence. Il lie les perspectives historiques aux analyses conceptuelles, dans un langage philosophique abordable pour tous.
Jacques Steiwer a fait des études de philosophie et de lettres à la Sorbonne, où ses référents étaient des professeurs comme Paul Ricœur, Jean Wahl, ou Vladimir Jankélévitch. Après un doctorat d’État en philosophie au Luxembourg, il a enseigné à l’École européenne de Bruxelles I. Il a dirigé l’École européenne de Varese en Italie, puis celle de Bruxelles III. Jacques Steiwer est un philosophe engagé politiquement ; il a notamment collaboré avec le théoricien marxiste Ernest Mandel à l’Institut de Sociologie de l’ULB. Il a de nombreuses publications à son actif.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.