La dialectique est une méthode de raisonnement, mais aussi un schéma d’explication philosophique des mystères et des contradictions de l’être. Depuis les origines de la pensée grecque, les paradoxes de la connaissance ont stimulé l’homme à s’interroger pour expliquer le monde, pour comprendre l’Histoire et les événements qui s’y déroulent.
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La dialectique est une méthode de raisonnement, mais aussi un schéma d’explication philosophique des mystères et des contradictions de l’être. Depuis les origines de la pensée grecque, les paradoxes de la connaissance ont stimulé l’homme à s’interroger pour expliquer le monde, pour comprendre l’Histoire et les événements qui s’y déroulent.
Aujourd’hui, à travers une sorte de veulerie globale, le XXIe siècle serine qu’il n’y aurait plus d’Histoire. Avec l’informatique, la robotique, l’ingénierie financière et ses statistiques, on serait arrivé à un degré d’efficience berçant les béotiens dans l’abandon et les oligarques dans le cynisme.
Il s’agit de désamorcer ces sornettes.
Le devenir ne s’arrête pas aux portes de nos sociétés dites d’abondance. De puissantes tensions les traversent de part en part. Si la dialectique a un sens, c’est bien celui de se considérer comme impliquée dans une contradiction créative, appelée tôt ou tard à reformater le bouillonnement de l’être. Rien n’y est jamais donné pour immuable.
Voilà pourquoi ce livre est de ceux que tout le monde devrait lire.
Il nous permet de mieux comprendre le monde, de mieux nous situer en lui, en nous comprenant mieux et, ainsi, d’agir en conséquence. Il lie les perspectives historiques aux analyses conceptuelles, dans un langage philosophique abordable pour tous.
Jacques Steiwer, après des études de philosophie et lettres à Luxembourg et à Paris de 1958 à 1963, suit notamment les cours de Paul Ricoeur à la Sorbonne et ceux de Maurice Merleau-Ponty au Collège de France. Entre 1960 et 1962. Il sera professeur, en 1962-63 dans des lycées parisiens, notamment au Lycée Louis-le-Grand et, en 1963-64, au Lycée de Garçons à Luxemburg.
Jacques Steiwer est nommé (1964-1965) professeur de philosophie au Lycée de Garçons à Esch/Alzette, avant de rejoindre, en 1968, l’École Européenne de Bruxelles-Uccle. De 1993 à 1999, il dirige l’École Européenne à Varèse (Italie) puis, entre 1999 et 2004, celle de Bruxelles-Ixelles.
C’est dans les années ’60 que Jacques Steiwer s’est engagé politiquement et, de 1965 à 1968, il fut éditeur de La Voix, revue de l’association estudiantine de gauche Assoss. Entre 1974 et 1976, il fut secrétaire de l’Association internationale des professeurs de philosophie.
Une amitié le liait avec l’économiste marxiste Ernest Mandel, qui enseignait à Bruxelles à partir des années 1970.
Il a publié La Dialectique à l’épreuve du XXIe siècle aux éditions Samsa en 2018.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Le texte que vous allez lire s’adresse non seulement à tous les acteurs politiques, culturels, sociaux mais aussi à tous les ennemis de la bêtise. Lorsque l’état se met à conclure des pactes, surtout d’excellence, on confine au paroxysme de la régression. Déjà que le mot pacte évoque le diable, deux parties qui pourraient ne pas être d’accord (et qui semblent ne pas l’être dans les faits), et puis d’« excellence », sorte de prétention qui pourrait laisser entendre qu’il existe, quelque part, une médiocrité à combattre, voire une bêtise à relever (lire à ce propos L’homme est bête et l’a toujours été, de Roger Avermaete), ce qui pointe vers une prise de conscience d’une déréliction lente – qui ne date pas d’hier.