La majorité de l’humanité vit aujourd’hui en milieu urbain. Ce simple fait est totalement sous-estimé. Il n’est pas vraiment intégré dans les analyses sociales ou politiques. Néanmoins, il s’agit d’une des plus profondes restructurations dans l’histoire de notre espèce. Presque deux tiers de l’explosion démographique depuis les années cinquante ont été résorbés par les villes. Et toute cette croissance se produit dans un contexte de mondialisation néolibérale.
Le vingtième siècle nous laisse une planète confrontée avec trois défis majeurs. Le changement climatique nous montre que nous devons changer notre rapport à la nature. Les inégalités sociales mènent à des tensions humaines et des crises économiques. Migrations et multicultures nous forcent à repenser nos modèles de société. Ces défis se situent en premier lieu dans les villes et c’est là qu’ils devront être résolus. Mais pour ce faire nous devrions aussi changer nos démocraties et nos politiques.
Cet essai prend le pari de la révolution urbaine pour repenser la société post-nationale. Il propose un changement radical de gouvernance à partir de l’écosystème métropolitain, dans une Europe des villes en un monde cosmopolite. Une vision du monde du 21ième siècle doit remplacer celle du 19siècle qui domine la politique actuellement. Sous ces conditions la ville peut sauver le monde.
Eric Corijn (1947) est philosophe de la culture et sociologue. Il a fait des études de zoologie, philosophie, dynamique des sciences, psychanalyse et des études artistiques. Il a un doctorat en sciences sociales. Il est professeur à la Vrije Universiteit Brussel où il a fondé Cosmopolis, un centre transdisciplinaire de recherches urbaines. Il est vice-président du Brussels Studies Institute, de la Commission Régionale de Développement de la Région Bruxelles Capitale et membre du jury de Rénovation Urbaine de la Région Flamande. Il est directeur de la Brussels Academy et consultant pour la Global Parliament of Mayors. Il est l’auteur de plus de 300 publications.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.