Jules Destrée est incontestablement l'une des figures de proue du Mouvement wallon.
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Jules Destrée est incontestablement l'une des figures de proue du Mouvement wallon. D'aucuns comptent sa fameuse Lettre au Roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre parmi les œuvres fondatrices de la pensée fédéraliste en Belgique. Dans Derrière le miroir, Bart De Wever l'évoque comme exemple de l'« impérialisme culturel » des francophones au début du XXe siècle. Il cite l'un des passages de la lettre de Destrée (« Ils nous ont pris la Flandre »), pour illustrer la volonté d'hégémonie des francophones à l'époque. Or, Jules Destrée a précisément rompu avec une longue tradition au sein du Mouvement wallon, qui faisait de la lutte pour le maintien du français en Flandre son objectif premier. À l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance (1863), nous avons jugé opportun de rééditer ce document historique qui – c'est le propre des classiques – est maintes fois cité, mais souvent méconnu pour ce qu'il est réellement. Aussi l'accompagnons-nous d'une introduction critique, susceptible d'aider le lecteur à le replacer dans son contexte historique.
Jules Destrée est incontestablement l’une des figures de proue du Mouvement wallon. D’aucuns comptent sa fameuse Lettre au Roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre parmi les œuvres fondatrices de la pensée fédéraliste en Belgique. Dans Derrière le miroir, Bart De Wever l’évoque comme exemple de l’« impérialisme culturel » des francophones au début du XXe siècle. Il cite l’un des passages de la lettre de Destrée (« Ils nous ont pris la Flandre »), pour illustrer la volonté d’hégémonie des francophones à l’époque. Or, Jules Destrée a précisément rompu avec une longue tradition au sein du Mouvement wallon, qui faisait de la lutte pour le maintien du français en Flandre son objectif premier. À l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance (1863), nous avons jugé opportun de rééditer ce document historique qui – c’est le propre des classiques – est maintes fois cité, mais souvent méconnu pour ce qu’il est réellement. Aussi l’accompagnons-nous d’une introduction critique, susceptible d’aider le lecteur à le replacer dans son contexte historique.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
« Il n’a jamais eu l’esprit pratique, mon Augustin ! C’est un rêveur, toujours dans la lune, dans les nuages, à cogiter, à se triturer les méninges ! Aucun sens des réalités ! Sauf pour sa carrière, il faut le lui reconnaître. Là, il a su y faire. Quand on pense qu’elle a commencé ici, dans un bled comme Thagaste, sa ville natale, il y a seulement quatorze…, non, même pas, il y a treize ans. Frais émoulu professeur ès lettres. Qu’est-ce que j’étais fière de lui, moi sa petite femme, quand je le regardais partir le matin à son cours. Je me tenais sur le seuil de la maison, notre petit loustic dans les bras, et je lui disais : “Fais au revoir à papa !” »