Madame la Ministre,
Vous venez de mettre le feu à une page de l’édition.
Savez-vous que les livres brûlent mal ?
Prendre conscience que se pencher sur toutes ces questions, outre les moyens financiers et idéologiques, nécessite un réel courage. Lirez-vous jusqu’au bout ?
Une page de livre est un vol d’oiseaux migrateurs dans un ciel bleu où chaque individu est un mot qui doit trouver sa place. On ne se lasse pas de regarder ces mots d’encre et de papier s’imprimer pour s’envoler ensuite vers notre mémoire et l’action.
Comme une histoire de migration que nous rêvons sans fin…
35 ans après 1984 !
Ce livre raconte sous une forme épistolaire la genèse d’un genre d’autodafé moderne : avec régressions sociales et intellectuelles programmées dont la société occidentale, toujours obsédée par l’utopie destructrice de sa croissance infinie, a paradoxalement fait son combustible favori. Une pulsion suicidaire peut-être qui pourrait nous rappeler de sombres périodes de l’histoire.
Il s’agit d’une histoire vraie.
Christian Lutz est né à Léopoldville en 1954. Il est éditeur à Bruxelles, où il a dirigé les éditions Le Cri de 1981 à 2013. L’histoire et la littérature se trouvent parmi ses sujets de prédilection. Il a fondé les éditions Samsa en 1999.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.