Les fables nous viennent de l’Orient
Il y avait, dans la ville d’Ispahan, un mystérieux jardin entouré de murailles très élevées. Le propriétaire de ce jardin, Aboulkassem, y cultivait une variété infinie de roses, et il dérobait jalousement ses fleurs aux regards curieux des passants. Il ne tolérait, parmi ses rosiers, d’autre présence que celle d’un rossignol, Bulbul, avec qui il aimait à converser. Le rossignol chantait la beauté des roses, et Aboulkassem ne se lassait pas de l’écouter…
Marcel Lobet (1907-1992), journaliste et un écrivain, est membre de l’Académire royale de langue et de littérature françaises. Il est le père du cinéaste Marc Lobet.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).