Ce livre retrace la relation amoureuse entre Gabriele Münter et Wassily Kandinsky depuis leur rencontre en 1902 à Munich jusqu’à leur séparation définitive en 1917 à Stockholm.
Pendant ces quinze années, faites de ruptures et de retrouvailles entre les deux peintres, c’est l’histoire de l’art du début du xxe siècle qui défile.
À travers eux, on appréhende tous les courants des avant-gardes européennes et toutes les personnalités qui les représentent de Paris à Berlin, de Munich à Bruxelles. Klee, Delaunay, Jawlesky, Werefkin, Schönberg sont des familiers. Expressionnisme, Cubisme, Blaue Reiter, Futurisme, Art Nouveau, sont au centre de leurs débats.
Mais ce roman historique s’attache aussi à retracer la personnalité de Gabriele Münter, femme peintre méconnue en France, pour laquelle il n’existe aucune biographie en français alors qu’en Allemagne elle est une véritable icône de l’art moderne.
En forme de conclusion le roman décrit comment, à la fin de sa vie, Gabriele Münter, décédée en 1962, outre ses propres œuvres, dévoile et fait don au musée de Munich d’un trésor caché depuis plus de cinquante ans : la plus grande collection d’œuvres de Kandinsky.
Francisco Rubio, juriste, magistrat, consultant pour le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, il a publié une dizaine d’ouvrages sur le droit international et la société civile. Depuis une dizaine d’années, il travaille sur les avant-gardes européennes du début du xxe siècle, principalement dans le domaine pictural. Il a notamment publié Pour l’amour de l’art – Münter-Kandinsky (1902-1917), Samsa, Bruxelles, 2021. Ce dernier retrace une relation amoureuse impossible entre deux grands peintres, relation qui se situe au cœur de l’art moderne.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.